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Pays d’Aixcalade au sommet du Mont Blanc
Compétition départementale de difficulté
Compétition de bloc

© 2015 Ronneby restaurant.

Chez Pays d’Aixcalade nous pratiquons également l’alpinisme. Cette année nous avons décidé de monter sur le toit de l’Europe. Pourquoi? Parce que le Mont Blanc reste un sommet mythique malgré son accès relativement facile et la surpopulation. Nous nous devions donc d’ajouter ce sommet à notre liste de course.

Après une réservation au refuge du Goûter faite au mois de mars pour le mois d’août, nous nous sommes entraînés pendant l’été dans les Écrins en allant au Agneaux. Nous avons eu beaucoup de chance car il y a eu un bon créneau de 3 jours juste sur nos dates de réservations.

Nous sommes donc parti en train du Fayet (St Gervais les bains) le samedi 3 aout 2019 en direction du Nid d’aigle (2372m). Nous avons ensuite continué à pied jusqu’au refuge du Goûter (3815m) en passant à proximité du refuge de Tête Rousse (3167m). Entre Tête Rousse et le Goûter nous avons du traverser le fameux couloir de la mort.

Couloir du Goûter
Couloir du Goûter

Nous avons bien compris d’où lui vient cette réputation car lors de notre passage vers 11h du matin de nombreuses pierres dévalaient le couloir. Il fallait attendre une accalmie avant de se lancer au pas de course dans la traversée mais sans courir pour éviter la chute. Le reste de la montée s’est fait sans encombre jusqu’au refuge d’hiver du goûter où nous avons mis les crampons pour parcourir les derniers 300m jusqu’au refuge du Goûter.

Refuge d'hiver du Goûter
Refuge d’hiver du Goûter
Accès au refuge du Goûter
Accès au refuge du Goûter

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain réveil à 2h du matin pour un départ à 3h. Départ donc de nuit à la frontale avec une centaine d’autres alpinistes présents ce jours là au refuge. Pas de vent, nuit claire, ISO 0C° vers 4000m. Les conditions étaient réunis pour atteindre sans encombre le sommet! Vers 5h nous avons atteint le refuge de Vallot (4362m).

Refuge de Vallot
Refuge de Vallot

Nous avons décidé d’y faire une pause pour manger un morceau et se réchauffer. Un vent à 30Km/h s’était levé mais pas le soleil. Donc malgré l’effort physique le froid commençait à se faire sentir. Nous sommes repartis vers 6h30 avec un soleil bienvenu. Nous avons alors suivi une succession d’arrêtes en neige pour atteindre le sommet vers 8h. Malheureusement lors de notre ascension un nuage s’était formé avec le vent au sommet mais celà n’a en rien gâché notre plaisir d’y être arrivé.

Sommet du Mont Blanc
Sommet du Mont Blanc
Aiguille du Midi
Aiguille du Midi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La descente s’est faite en sens inverse. Nous avons croisé beaucoup de monde venant de différents itinéraires qui montaient en direction du sommet même tardivement dans la matinée.

Arête du Mont Blanc
Arête du Mont Blanc
Trace d'accès au sommet du Mont Blanc
Trace d’accès au sommet du Mont Blanc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vers 11h nous étions de retour au refuge du Goûter. Lors de la préparation de cette ascension, nous avions choisi de ne pas faire la descente en 1 seul jour. Nous avons donc passé notre deuxième nuit au refuge avant d’entamer la descente vers le Nid d’Aigle. Ce jours là la météo n’était pas bonne en altitude. La plafond nuageux se trouvait à 3800m avec un vent à 70Km/h. Cela nous a montré encore une fois que nous avons eu vraiment beaucoup de change avec la météo. Nous étions de retour à notre voiture pour midi le lundi 5 août.

Les points à retenir avec une ascension de ce type sont les suivants:

  • S’entraîner en montagne avant de se lancer sur ce type de course
  • S’acclimater avant. Nous avons croisé plusieurs personnes couchés dans la neige et ne pouvant plus avancer à cause du mal des montagnes. Prendre du Diamox à partir de 24h avant le début de l’ascension peut grandement aider à s’acclimater mais dormir 2 ou 3 nuits avant en altitude au dessus 2500m reste la meilleure des solutions.
  • Avoir de la chance avec la météo. Les réservations se faisant plusieurs mois à l’avance, il faut être prêt à accepter que l’ascension sera impossible le jour J.
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